Le jour ou j'ai décidé que tout allait recommencer.
- Stéphane BAUDIN
- 15 août
- 2 min de lecture

L’été 2023 avait un goût particulier. Dans un coin de ma tête, une petite horloge me rappelait que mes 50 ans approchaient. Et comme à chaque grande étape de vie, la question fatidique revenait : « Qu’est-ce que je pourrais m’offrir ? »
Je voulais quelque chose de spécial, pas un gadget qui finirait au fond d’un tiroir. Et puis, comme un flash, un souvenir a surgi : il y a douze ans, j’avais fait du Simracing. Des heures passées à tourner sur des circuits virtuels, à chasser le chrono. À l’époque, c’était déjà un vrai plaisir… mais aussi une bataille constante contre les limites techniques du matériel.
Un après-midi de juillet, allongé sur un transat, j’ai sorti mon téléphone. Une simple recherche « volant Simracing 2023 » a ouvert une porte vers un autre monde. Les volants avaient désormais un retour de force digne d’un vrai cockpit, les pédaliers étaient réglables au millimètre, et les sièges semblaient prêts à accueillir un pilote de F1.
Intrigué, j’ai plongé dans YouTube. Et là, impossible de m’arrêter. Des heures de vidéos, des tests passionnés, des comparatifs d’équipement, des courses retransmises comme de vrais Grand Prix. À chaque vidéo, je me rendais compte que tout avait changé :
Le matériel avait fait un bond de géant.
Les jeux eux-mêmes offraient un réalisme bluffant, au point qu’on pouvait presque sentir l’odeur de l’asphalte.
Et surtout, la communauté avait explosé : des milliers de passionnés, des ligues organisées, des événements en ligne… rien à voir avec la petite poignée d’irréductibles que j’avais connue.
Retour sur la grille de départ
À ce moment-là, la décision était prise. En septembre 2023, j’allais reprendre le Simracing. Pas pour faire quelques tours de piste de temps en temps, mais pour m’y replonger à fond, avec du matériel digne de ce nom et l’envie de m’aligner sur la grille comme si c’était le jour de course.
Et cette fois-ci, je ne comptais pas lever le pied.
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