Quand la concentration vire à l’erreur : mon récit des 6H de COTA

Le week-end dernier, nous avions rendez-vous sur Le Mans Ultimate pour une épreuve d’endurance exigeante : les 6 Heures de COTA, disputées avec la Mercedes AMG GT3 de la team squAD. Notre line-up était composé d’Amaury, Sacha et moi-même, prêt à relever le défi sur un plateau relevé de 24 engagés.

Des qualifications prometteuses

Les qualifications étaient assurées par Amaury, qui parvient à placer notre voiture en 13ème position sur la grille. Un placement solide et stratégique, qui nous permettait d’aborder la course avec confiance et patience.

Un relais bouleversé par la technique

Initialement prévu pour prendre le 3ème relais, j’ai finalement dû prendre la piste bien plus tôt que prévu. Dès le premier tour de Sacha, un problème technique l’a contraint à rentrer, et c’est moi qui ai dû sauter dans le baquet.Malheureusement, mon premier tour s’est terminé par un spin qui a endommagé l’aileron arrière, m’obligeant à un passage par les stands. Deux arrêts dès le début de mon relais… et beaucoup de temps perdu, nous rejetant dans le bas du classement.

Reprendre le rythme

J’ai alors choisi de rouler proprement et avec constance, en gérant au mieux le trafic des hypercars qui revenaient sur nous. Tour après tour, j’ai retrouvé mes repères et mon rythme, concentré sur l’objectif de ramener la voiture dans les meilleures conditions possibles.

Une erreur fatale

Mais l’endurance ne pardonne rien. Trop concentré sur ma régularité, j’ai oublié de surveiller un paramètre essentiel : le niveau de carburant. Focalisé uniquement sur l’énergie virtuelle, qui restait positive, je n’ai pas vu venir la panne sèche… Résultat : notre course s’est arrêtée prématurément, après 3 heures d’effort, sur une erreur de gestion qui aurait pu être évitée.

Un apprentissage précieux

Bien sûr, la déception était là. Mais cette course n’avait pas d’enjeu majeur : elle faisait partie de nos épreuves de préparation. Et comme souvent en endurance, on apprend davantage de ses erreurs que de ses réussites.Ce retour d’expérience sera précieux pour éviter que cela ne se reproduise lors d’une manche importante.

L’esprit d’équipe avant tout

Je tiens à remercier mes coéquipiers Amaury et Sacha ainsi que toute la team squAD pour leur bienveillance. Personne n’a tenu rigueur de cette erreur, et l’ambiance est restée positive du début à la fin. C’est aussi ça, la force d’une équipe : savoir transformer les difficultés en apprentissage collectif.

Rendez-vous à la prochaine course, plus déterminés que jamais. 🚀

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